samedi 26 octobre 2013

J'apprends à tricoter

En mai 2013, je me suis inscrite à un cours de tricot sur Craftsy pour apprendre enfin à tricoter. Stefanie Japel m'a donc appris à monter mes mailles, faire mes points endroit/envers, jeter une maille, arrêter mes mailles et bloquer mon travail. Bref, de quoi débuter en tricot. Et ma première écharpe est assez immonde :


Si elle est légèrement plus grosse à certain endroit, ce n'est pas parce que j'ai rajouté des mailles, c'est parce que j'avais un petit problème de tension.
Je n'ai jamais porté cette oeuvre, non pas à cause de sa laideur (pas le genre de chose qui me rebute), mais figurez vous que je l'ai repassée et que cette "laine" en pur acrylique a fondu comme du beurre dans une poêle.  Elle est maintenant beaucoup trop fragile pour être portée et je la conserve précieusement  dans mon classeur tricot comme une relique. Parfois, je la regarde et me félicite de mes progrès, c'est bon pour l'égo. C'est magique comme ça le tricot, un truc très moche peu vous rendre très fière de vous : MAGIQUE je vous dis.

Sans compter qu'il a été scientifiquement prouvé (me demandez  pas mes sources ce serait trop embarrassant) que d'enfiler lignes après lignes canalisait les esprits qui ont tendance à s'adonner aux pensées obsessives. Pas que ce soit mon cas du tout, bien entendu.

Fière de mes impressionnants débuts en tricot je me suis inscrite à un cours de châle et voilà :



Il est loin d'être parfait, mais je l'aime bien quand même, on voit bien que je maîtrise mieux ma tension vers la fin (après environ 70 heures de tricot...). Il m'a fallut du temps pour trouver une méthode qui me convenait et je tricote à la russe (ou norvégienne) en tendant la laine sur mon index gauche pour venir la crocheter avec mon aiguille droite. Mes problèmes de tensions se sont vraiment résolus quand Saki a eu une tendinite qui l'a forcée à tricoter à la portugaise.
Et là, c'est la révélation : faire passer la laine autour de mon cou règle complètement mon problème de tension. Je tricote en mélangeant pas mal de styles mais c'est la méthode qui me va, n'en déplaise à dame Christiane qui comprend pas pourquoi je tricote tout à l'envers au lieu de faire comme elle, non de non !

Je ne sais pas très bien ce que donnera toute cette laine s'emmêlant dans mon cou quand je me mettrai au jacquards, mais, on en est franchement pas là.

En attendant ce châle tricoté à points très lâches (avant la méthode "laine autour du cou") fait trois kilomètres de long, ce qui ne m'empêche pas de le porter avec grande fierté.
Oh yeah, baby!
Désolée pour la photo pourrie, mais c'est la seule que j'ai prise en action dans un lieu publique.

J'ai refait ce châle, avec un peu plus de maîtrise dans de la micro-fibre verte et dans ma lancée, le bonnet assortit.
 J'ai forcé sur le vert sur la photo ci-dessous, mais c'et réellement la couleur de la microfibre. J'ai été un peu trop influencée par Pantone sur ce coup là !

Une amie chinoise m'a dit que je ne pouvais pas mettre ce bonnet quand je parlais aux chinois car en chine, l'expression "avoir un bonnet vert" signifie être cocu !
Elle aurait pas pu me dire ça avant que j'achète cette laine et que je passe une centaine d'heures à faire ce châle ET bonnet ! Me voici maintenant condamnée à être la risée de la communauté chinoise de Lille !
moi je l'aime, mon bonnet vert !

C'était un post un peu long mais je suis tellement heureuse d'avoir appris un nouveau savoir-faire. Quand tout va mal ou que je rentre d'une journée de boulot peu folichonne, hop, je fais une ou deux lignes de tricot et je peux aller me coucher avec le sentiment d'avoir enfin réussi quelque chose dans ma journée. J'ai le même sentiment avec la couture, une fermeture à glissière invisible bien cousue et me voilà toute requinquée !  Mais il me semble plus facile de tricoter quand je suis fatiguée que de coudre.

Et comme mot de la fin :

mercredi 9 octobre 2013

Datura version coton

Une fois établi que la soie était un peu trop délicate pour faire une Datura, j'ai fouillé mon stock pour voir si j'avais un tissu dans lequel je voulais faire un haut.
Je suis tombée sur ce ce coton, dans les tons violets, avec de petites fleurs, acheté pour un projet avorté.
Ouais... Ch'suis moyennement satisfaite de cet imprimé

Je n'étais pas emballée par les petites fleurs mais décidée à respecter mon voeu (celui de faire la peau de mon stock) je me suis lancée.
Boutons dans le dos : le genre de détails que j'aime

J'ai dû acheter du biais pour le col et le passepoil mais les boutons proviennent de mon stock eux-aussi.
Comme ce haut, au final a été plutôt confortable à porter pendant les chaleurs et amusant à coudre, je suis satisfaite du projet.
Du coton léger en été : de quoi me redonner le sourire


La Datura a déjà été commentée tellement de fois sur le net que je ferai court. Elle va vite à coudre et le patron est bien taillé, aucun accroc. Au niveau du style, il est contemporain et facile à porter, mais de profil... J'aurais pas l'air un peu enceinte là ?
C'est juste un effet d'optique : pas de petit bout pour moi


Portée à sous une jupe crayon, ça va mieux. Maintenant je sais que j'aime mes hauts cintrés à la taille !


vous voyez : pas de bébé...


Je peux facilement cintrer en le retaillant un peu et/ou en rajoutant des pinces. Il sera toujours possible de l'enfiler étant donné qu'il s'ouvre avec des boutonnières dans le dos. J'ai rajouté cette petite note dans le livret qui accompagne le patron et tout rangé jusqu'à l'été prochain.

Les faits :
Coût : 5€ de tissu, 2€ de biais, boutons hérités de la grand-mère d'Alice. 7€ pour un haut confortable, ça me va.
Heures : j'ai pas bien fait attention mais je dirais 6 ou 8
La referai-je ? Je ne sais pas .